LES DATES SIGNIFICATIVES DANS LA CREATIONS ET L'EVOLUTIONS DES BUDO
Période YAYOI
La Reine HIMIKO et
Guerriers de la période YAYOI
Au 3éme siècle avant J.C : Découverte et fabrication du fer. Principaux événements de cette période, dans l’histoire des Budo : Début de fabrication des armes blanches.
Au 3éme siècle après J.C : Le règne de la Reine Himiko
Période KOFUN
Guerriers de la période KOFUN
Aux 4 et 5éme siècle après J.C : Unification du pays dans la province de Yamato (Autour de Nara)
En 538 après J.C : Début du Bouddhisme. Principaux événements de cette période, dans l’histoire des Budo : Création d'images mythologiques avec des armes.
Période ASUKA
Guerriers de la période ASUKA
En 593 : Règne du Prince Shotoku Taishi, Régent et politicien de la Cour impériale du Japon.
En 645 : Réformes Taika sous le règne de l'Empereur Kotoku.
Période NARA
Guerriers de la période NARA
En 710 : Heijo-kyo, devient la capitale impériale du Japon.
En 712 : Ecriture du "Kojiki", recueil de mythes concernant l’origine des îles formant le Japon et des dieux et contenant des images mythologiques.
En 713 : Début d’écriture du "Fudoki", ensemble de rapports commandés par l'Impératrice Gemmei et qui rapportent les coutumes, l'histoire, les traditions orales de chacune des provinces du Japon. Principaux événements de cette période, dans l’histoire des Budo : Réalisations de dessins et peintures sur la mythologie du Japon.En 720 : Ecriture du "Nihon Shoki", ouChroniques du Japon, recueil sur l’histoire ancienne du Japon.
En 733 : Achèvement de l’écriture du "Fudoki".
Période HEIAN
Guerriers de la période HEIAN
En 794 : La ville d’Heian-kyo (Aujourd’hui : Kyoto), devient la capitale impériale du Japon, abritant le Kyoto-gosho (Palais impérial).
Fin 9éme siècle : Émergence des Bushi. Principaux événements de cette période, dans l’histoire des Budo et fabrication des premiers sabres japonais.
En 935 : Taira Masakado, d’une lignée noble de premier plan, (Du clan Taira descendant de l'Empereur Kanmu). C’est lui qui organisera l'insurrection "Johei - Tengyo no ran" et revendiquera le titre de "Nouvel Empereur".
Fujiwara no Yoshifusa devient le premier des régents du clan Fujiwara.
Sumitomo conduit sa propre révolte dans la province d'Iyo
La formation de grands groupes de guerriers ou des clans comme, les Genji (Minamoto) et les Heiji (Taira), qui devinrent deux des quatre clans qui dominèrent la politique du Japon.
En 1101 : Création de "l’Ecole Daitto ryu" par Shinra Saburo Minamoto no Yoshimitsu
En 1156 : Révolte d’Hogen.
En 1156 : Révolte d’Heiji.
Après 1156 : Début de l’hégémonie du clan Heiji.
En 1180 : Guerre civile de Gempei, entre les Minamoto et les Taira. Apparition des 3 formes de tir à l’arc à cheval dans le “Kisha no mitsumono” (Recueil de techniques de tir à l’arc) : le Yabusame, le Inuomono et le Kasagake.
En 1185 : Victoire du clan Minamoto sur le clan Taira, qui fut anéanti, à la bataille navale de "Dan-no-ura" (Fin de la guerre de Gempei).
Période KAMAKURA
Guerriers de la période KAMAKURA
Après 1185 : Début du Bakufu de Kamakura. Le Shogunat de Kamakura, dictature militaire féodale dirigée par les Shogun.
En 1192 : Minamoto Yoritomo est nommé Shogun de Kamakura.
De 1274 à 1281 : Invasions mongoles, par Kubilai Khan pour conquérir l'archipel japonais après sa conquête de la Corée.
De 1368 : Création de "l’Ecole Nen-ryu" par Soma Shiro YoshimotoCréation de "l’Ecole Chujo-ryu" par Nagahide Chujo et de "l’Ecole Kukishin-ryu" par Kuki Yakushimaru Ryushin
En 1333 : Chute du Bakufu de Kamakura.
Période MUROMACHI - NAMBOKUCHO
Guerriers de la période NAMBOKUCHO
En 1384 : Chujo Nagahide devient instructeur de Kenjutsu du Shogun Ashikaga Yoshimitsu.
En 1392 : La "Cours du Nord" et "du Sud" sont unifiées par le Shogun Ashikaga Yoshimitsu.Ashikaga Takauji est nommé premier Shogun de la "Cour du nord" (Lignée des Ashikaga). Il descend de la lignée de Samouraï "Seiwa Genji" du clan Minamoto, descendant de l'Empereur Seiwa, qui se sont installés dans le territoire Ashikaga de la province de Shimotsuke, qui constitue de nos jours la préfecture de Tochigi.Le 96éme Empereur du Japon "Go-Daigo" régnait sur la "Cour du Sud", commença à intriguer pour détruire le Bakufu et restaurer le pouvoir de la cour.
Après 1392 : Naissances des pirates japonais "Wako", qui pilleront les côtes chinoises et coréennes jusqu’au 16éme siècle. Principaux événements de cette période, dans l’histoire des Budo : Formation de Ryuha (Traditions ou écoles martiales)
En 1447 : Création de "l’Ecole Tenshin Shoden Katori Shinto-ryu" par Iizasa Ienao
Période MUROMACHI - SENGOKU
Guerriers de la période SENGOKU
De 1467 à 1477 : Guerre d’Onin, guerre civile issue d’une dispute entre Hosokawa Katsumoto et Yamana Sozen qui dégénéra en une guerre d'envergure nationale impliquant le Shogunat d’Ashikaga et divers Daimyo.
Naissance des Trois grandes lignées de Kenjutsu :En 1486 : Création de "l'Ecole Itto ryu", par Chujo Hoyo No Kami.
En 1487 : Création de "l’Ecole Kage ryu" par Aisu IkoEn 1490 : Création de "l’Ecole Aizu Kage-ryu" par par Hyuga-no-Kami Iko Aizu
En 1496 : Apparition du concept du " Gekokujo", Sans la protection du Shogunat, les Daimyo provinciaux étaient susceptibles d'être renversés par des forces extérieures. Au cours de cette période, les vassaux ont trahi leurs seigneurs et furent à leur tour menacés d'être renversés par des forces encore plus inférieures qu'eux. Les ecclésiastiques et les paysans ont parfois formé des Ikko-ikki (Bandes de rebelles) contre les Daimyo et ont réussi, pendant un certain temps, à établir des royaumes indépendants.
En 1522 : Création de "l’Ecole Shinto ryu", par Iizosa Choisai Tsukahara Bokuden
En 1529 : Kamiizumi Ise no Kami Hidetsuna reçoit les enseignements de la Kage-ryu de Aisu Iko et crée "l’Ecole Shinkage-ryu"
En 1549 : Tsukahara Bokuden enseigne le Kenjutsu au Shogun Ashikaga Yoshiteru
En 1564 : Ashikaga Yoshiteru acclame Kamiizumi Hidetsuna comme le plus grand sabreur du pays
En 1565 : Yagyu Muneyoshi reçoit une autorisation de Kamiizumi Hidetsuna et créer "l’Ecole Shinkage Yagyu-ryu"
Période AZUCHI MOMOYAMA
Guerriers de la période AZUCHI MOMOYAMA
Oda Nobunaga cherche à imposer son hégémonie sur tout le Japon
En 1560 : Bataille de Okehazama contre Imagawa Yoshimoto
En 1573 : Ashikaga Yoshiaki est envoyé en exil
En 1575 : Bataille de Nagashino contre Takeda Katsuyori
En 1576 : Construction du château d’Azuchi et cration de "l’Ecole Itto-ryu" par Ito Ittosai
Vers 1578 : Première formalisation du IAIDO par Hayashizaki Shinsuke Shigenobu. Hayashizaki aurait créé le premier style de Iaido appelé Hayashizaki-ryu, (Aussi connu sous le nom de Shinmeimuso-ryu ou Jushin-ryu). Il aurait enseigné jusqu'à l'âge avancé de 70 ans.
En 1582 : L’incident d’Honno-ji, Akechi Mitsuhide trahit Nobunaga Oda Nobunaga qui résidait au temple d’Honno-ji avant l'invasion de la région ouest. Au matin du 21 juin 1582, les forces d'Akechi Mitsuhide entourent le temple et y mettent le feu. Comprenant qu'il n'a aucun moyen de s'échapper, Nobunaga se suicida rituellement en pratiquant le Seppuku avec son serviteur Mori Ranmaru. Les frères de Ranmaru périrent également à Honno-ji.
La 1ére hégémonie nationale de Toyotomi Hideyoshi
En 1582 : Bataille de Yamazaki - Défaite d’Akechi Mitsuhide
En 1583 : Construction du château d’Osaka
En 1588 : La "Chasse aux armes", de Toyotomi Hideyoshi. Ses hommes parcourent tout le pays et confisquent les armes des ennemis du nouveau régime. De cette manière, le nouveau souverain "Toyotomi Hideyoshi" cherche à faire en sorte que personne ne puisse prendre le pays par la force, comme il vient de le faire. Scission entre les guerriers et les agriculteurs.
Les japonais refusent les armes à feu
En 1591 : Ono Jirouemon Tadaaki hérite de la tradition martiale de "l’Ecole Itto-ryu" et la transforme en "l’Ecole Ono-ha Itto-ryu"
En 1592 : Début de l’invasions de la Corée
En 1594 : Yagyu Muneyoshi, Munenori démontrer Shinkage-ryu Kenjutsu devant Tokugawa Ieyasu
En 1597 : Fin de l’invasions de la Corée
En 1598 : Toyotomi Hideyoshi meurt
En 1600 : Bataille de Sekigahara
Période EDO
Guerriers de la période EDO
En 1603 : Création du Bakufu d'Edo, par le clan Tokugawa
Shogun Tokugawa Ieyasu
En 1612 : Duel entre Miyamoto Musashi et Sasaki Kojiro à Ganryu-jima
En 1615 : Campagne d'été d’Osaka (La lignée de Toyotomi s’éteint)
Rédaction du "FudochiShinmyo Roku", Le miracle de la sagesse immuable par Takuan soho
En 1632 : "Heiho Kadensho" (Yagyu Munenori)
En 1639 : Mise en place du Sakoku "Fermeture du pays", politique isolationniste japonaise, instaurée lors de la période Edo, par le Shogun Iemitsu Tokugawa. La politique d'isolement commença par l'expulsion des missionnaires chrétiens, puis par la limitation des ports ouverts aux étrangers, l'interdiction d'entrer ou sortir du territoire pour tout Japonais sous peine de mort, l'expulsion de tous les étrangers et la destruction des navires capables de naviguer en haute mer.
En 1641 : Rédaction du "Heiho Sanjugo-kajo" (Miyamoto Musashi)
En 1645 : Rédaction du "Gorin-no-Sho" (Miyamoto Musashi)
Organisation du 1er Concours de Tir à l'arc devant le temple Sanjusangen-do. Au printemps, avait lieu un concours de tir à l'arc rassemblant les meilleurs archers du Japon. Pendant 24 heures, chaque archer doit tirer le maximum de flèches sur des cibles éloignées d'environ 60 m. Ce concours existe toujours.
De 1711 à 1716 : Création du Shinai, arme d'entraînement en bambou, permettant à lors des entrainements de Kenjutsu de porter des assauts réels, ce qui était impossible avec un Bokken (sabre de bois plein).
En 1716 : Rédaction du "Honcho Bugei Shoden" par Hinatsu Shigetaka et de l’"Hagakure" par Yamamoto Tsunetomo et Tashiro Tsuramoto
En 1727 : Mis en œuvre des réformes Kyoho. C’est un ensemble de politiques économiques mises en place par le shogunat Tokugawa. Les réformes visent à rendre le Shogunat solvable. Les réformes Kyoho mettent l'accent sur la frugalité, ainsi que sur la formation des guildes marchandes, ce qui permet un plus grand contrôle et une fiscalité plus forte. "Inaka Soshi" (Neko-no-Myojutsu) (Issai Chozan)
En 1728 : Rédaction du "Tengu Geijutsu-ron" (Issai Chozan)
En 1754 : Création de la Nakanishi-ha Itto-ryu- (Shinai, Uchikomi, Keiko et Kenjutsu)
En 1773 : Création du Dojo Kyokushin Meichi-ryu Shigakkan, par Momonoi Hachirozaemon Naoyoshi
En 1787 : Mise en œuvre des réformes Kansei. Ces réformes sont une série de changements politiques réactionnaires mis en œuvre par Matsudaira Sadanobu avec des édits destinés à remédier à un ensemble de problèmes qui s'étaient développés au Japon sous le Shogunat Tokugawa. Le Daimyo Matsudaira Sadanobu était renommé pour les réformes financières qui ont sauvé le domaine de Shirakawa, et les réformes similaires qu'il a mises en œuvre au cours de son mandat de Roju (Conseiller ancien).
En 1822 : Création du Dojo Hokushin Itto-ryu Gembukan, par Chiba Shusaku
En 1826 : Création du Dojo Shinto-ryu Munen Rempeikan, par Saito Yakuro
Création des "Trois Grands Dojo d'Edos :Le Dojo Genbukan a été créé par Chiba Shusaku (3.600 disciples et parmi eux certains sabreurs très célèbre). Chiba Shusaku a étudié sl’Ecole Itto-ryu Nakanishi-has, puis il a créé son propre style, le "Hokushin Itto-ryu". Il a eut une influence massive dans la définition des techniques qui sont utilisées dans Kendo moderne.
Le Dojo Renpeikan, créé par Saito Yakuro était également l'un des trois grands Dojo. Saito était un Maître de "l’Ecole Shinto Munen-ryu" et certains de ses élèves, comme Takasugi Shinsaku et Katsura Kogoro, contribuèrent à la restauration de Meiji.
Le Dojo Shigakukan créé par Momonoi Sunzo Naomasa faisait partie des Dojo de Kenjustu les plus importants. Momonoi était de "l’Ecole Kyoshin Meichi-ryu". Les Dojos Genbukan, Renpeikan et Shigakukan étaient donc considérés comme les trois plus grands de la période Edo. Il est dit que Chiba Shusaku possédait une technique sublime, que Saito Yakuro possédait un immense pouvoir, et que Momonoi Sunzo était extrêmement élégant. Aussi le Dojo Odani, dirigé par Odani Seiichiro (Qui deviendra plus tard l'instructeur de Kenjutsu pour le Kobusho) du Jikishinkage-ryu était aussi très célèbre à l'époque.
En 1832 : Oishi Susuma était un Kendoka Japonais. Il était anormalement grand pour un japonais (1,80 m). Formé dans "l’Ecole Yagyu Shinkage-ryu", Oishi créa son propre style de Kenjustu, le"Oishi Shinkage Ryu", dans lequel il utilisait un Shinai plus long que la moyenne. Il était spécialisé dans les techniques puissantes, qui étaient rendus encore plus efficaces par la longueur de son arme. A l'époque il n'y avait pas de longueur standard pour les Shinai.
En 1839 :
Rédaction du "Heiho Michishirube" (Shirai Toru)
En 1842 : Réformes Tenpo. Tandis que l'époque des Tokugawa approche de sa fin, une réforme majeure est mise en œuvre sous le nom "Réformes Tenpo", principalement instituées par Mizuno Tadakuni, importante figure du Shogunat. Les réformes consistent en une politique économique introduite essentiellement pour résoudre les problèmes budgétaires causés par la Grande famine Tenpo et revoir des aspects plus traditionnels de l'économie japonaise. Concernant les Samouraï, ces réformes visent à les inciter à revenir à la racine de leur éducation et des arts militaires.
Rédaction du "Heiho Jikansho"
En 1853 : Le Commodore Perry vient au Japon et met un terme au "Sakoku".
En 1856 : Création de la KobushoUn Dojo de Bujutsu fut créé par le Bakufu Tokugawa pour former toutes les personnes faisant parties des dispositifs du Bakufu et leurs fils. Le Kobusho enseignait non seulement le Kenjutsu mais aussi le Sojutsu, le Hojutsu, Kyujutsu, Jujutsu, etc.
En 1866 : Fermeture du Kobusho qui sera transformé en école de formation des instructeurs de Hojutsu.
Période MEIJI
Guerriers de la période MEIJI
En 1868 : Restauration Meiji et abolition de la classe des Bushi
De 1868 à 1969 : Guerre de Boshin, "Guerre de l'année du dragon", est une guerre civile japonaise qui débuta en janvier 1868 sous le règne de l'Empereur Meiji, quelques mois après la restitution du pouvoir suprême à l'Empereur, et qui se poursuivit jusqu'en mai 1869. Elle vit principalement s'affronter, d'une part, les armées des clans de Satsuma, de Choshu, de Tosa et leurs alliés, des proches de l'Empereur et, d'autre part, les troupes appartenant au gouvernement Shogunal d'Edo et les clans qui lui restèrent fidèles. Keishicho Battotai si fit remarquer par ses exploits au combat.
En 1871 : Interdiction de porter un sabre en public
La crise des Budo
En 1873 : Création des Gekken Kogyo - Démonstrations de combat de sabre devant un public
En 1880 : Création de "l’Ecole Muto-ryu" par Yamaoka Tesshu
En 1882 : Création du Judo Kodokan par Jigoro Kano
En 1889 : Création de la 1ére Constitution japonaise
En 1894 : Guerre sino-japonaise
En 1895 : Création de la Dai-Nippon Butokukai
En 1899 : Nitobe Inazo écrit "Bushido : L’âme du Japon"
En 1904 : Guerre russo-japonaise
En 1905 : Création de l’École des instructeurs d’Arts MartiauxEn 1906 : Création de la Dai-Nippon Butokukai Kenjutsu Kata
En 1911 : Les Budo sont acceptés dans les programmes scolaires
En 1912 : Création de L’Ecole professionnelle de BujutsuEn 1912 : Création de Nippon Kendo Kata (Sept Kata au Tachi et trois Kata au Kodachi)
En 1915 : 1ére Guerre Mondiale et rédaction du livre "Kendo" par Takano Sasaburo
En 1919 : Nishikubo Hiromichi est nommé directeur de l'école professionnelle de Bujutsu, les Bujutsu deviennent des Budo, puis l’Ecole professionnelle de Bujutsu devient l’Ecole professionnelle de Budo, de Jujutsu, de Kenjutsu, de Kyujutsu, qui deviendront le Judo, le Kendo, le Kyudo, etc.
En 1923 : Grand tremblement de terre à Kanto
En 1931 : Incident en ManchourieEn 1933 : Nakayama HakudoIaido l'un des derniers grands enseignants de Iaido de l'époque Meiji, qui après avoir étudié le Eishin-ryu, créer le Musoshinden-ryu.
En 1941 : Guerre du Pacifique
En 1945 : Après la guerre, la pratique des Budo est interdite
En 1946 : Création de la 2éme Constitution du Japon ou "Constitution de la paix". La Dai-Nippon Butokukai est dissoute et la Fédération japonaise de Sumo est créée
En 1948 : Création de l’AïkikaïEn 1949 : Création de la Fédération japonaise de Judo, et de la Nippon Kyudo Federation
En 1950 : Création de la Fédération japonaise Shinai-Kyogi
En 1951 : Création de la Fédération Internationale de Judo
En 1952 : Création de la "All Japan Kendo Federation" et du Kendo
En 1955 : Création de la Fédération japonaise de Naginata
En 1956 : Création de la Fédération japonaise de Jukendo
En 1957 : Création de la "All Japan Shorinji Kempo Federation"
En 1958 : Création des "Kakugi" (Sports de combat) qui sont inclus dans les lignes directrices des programmes d'études scolaires. Les arts martiaux renaissent sous une forme différente, plus sportive, les sport de combat sont nésEn 1964 : Jeux olympiques de Tokyo, le Judo devient un sport olympique. Création de la Fédération japonaise de Karatedo
En 1968 : Création de l’Académie japonaise de Budo
En 1970 : Création de la Fédération Internationale de Kendo et de la Fédération internationale de Karaté
En 1975 : Création de la "All Japan Kendo Federation" qui développe le "Concept du Kendo" et les "Objectif de la formation"
En 1977 : Création de la "Japanese Budo Association" est établie
En 1987 : La "Japanese Budo Association" lance la "Charte Budo"
En 1989 : Les "Budo" sont officiellement remplacés par les "Kakugi" dans les lignes directrices des programmes d'études scolaires
En 1992 : Création de la Fédération internationale de Sumo et de la Fédération de Shorinji Kempo
En 2001 : Début du mouvement "Judo Renaissance". Ce un mouvement initié au Japon, a pour but de réapprendre les enseignements du Grand Maître Jigoro KANO. YAMASHITA exprime aussi quelques inquiétudes sur certains aspects des récentes tendances dans le Judo international.
En 2006 : Création de la Fédération internationale Kyudo
LES BUGEI JUHAPPAN, LES BUJUTSU ET LES BUDO
Les Bugei Juhappan étaient les 18 "Jutsu" (Arts martiaux) que devaient maîtriser les Samouraï.
Les Samouraï les plus entraînés étaient parvenus à devenir maître dans plusieurs de ces disciplines. Les armes et les tactiques changèrent pendant les différentes périodes du Japon, incluant une longue période de paix, aussi les 18 Arts Martiaux prirent beaucoup de formes différentes.
Voici une liste des 18 Jutsu de l'époque des Samouraï (la liste des Jutsu peut varier en fonction des époques, des armes et des techniques)
1. Kenpo, Ju-Jutsu : Techniques de combat au corps à corps
2. Iai-Jutsu : Techniques pour dégainer le sabre
3. Ken-Jutsu : Techniques de sabre
4. Jo-Jutsu : Techniques de bâton court
5. Bo-Jutsu : Techniques de bâton long
6. Yari-Jutsu : Techniques à la lance droite
7. Naginata-Jutsu : Techniques à la hallebarde
8. Jutte-Jutsu et Tessen-Jutsu : Techniques de Jutte et Techniques avec l'éventail de guerre
9. Kyu-Jutsu : Techniques d'archerie militaire
10. Shuriken-Jutsu : Techniques de petites armes de lancer
11. Tanto-Jutsu : Techniques de couteaux de combat
12. Kusarigama-Jutsu : Techniques de Kusarigama.
13. Ba-Jutsu : Techniques guerrières à cheval ou art équestre.
14. Kisha-Jutsu : Technique de tir à l'arc à cheval
15. Ho-Jutsu : Techniques des armes à feu
16. Hojo-Jutsu : Techniques pour ligoter une personne à l'aide de cordes
17. Suiei-Jutsu : Techniques de nage de combat
18. Yoroi-Kumiuchi : Techniques de luttes en armure.
L'HISTOIRE DES BUJUTSU ET DES BUDO
Dans le Japon féodal, Les Kakuto Bugei désignaient les véritables (Kakuto), arts (Gei) de la guerre (Bu) que les Bushi (guerriers) devaient pratiquer.
Les techniques guerrières (Bujutsu), les Arts de la guerre (Bugei) développés durant le Moyen Âge japonais se sont transformés à la suite de trois phénomènes :
L'arrivée des armes à feu, rendant caduques un certain nombre de conceptions de la guerre, les armes à feu (Teppo) sont arrivées vers la fin du 14éme siècle de Chine mais leur utilisation est restée très limitée (Essentiellement utilisées par les clans Hojo et Takeda).
Deux siècles de paix interne de l'ère Edo (16001868), durant lesquels les techniques guerrières se détournent du combat de masse et évoluent vers le raffinement et les duels, les guerriers (Bushi) deviennent des fonctionnaires (Samouraï).
L'ère Meiji (à partir de 1868), qui vit la disparition du système féodal, et notamment de la caste des guerriers (Samouraï).
À partir du milieu du 19éme siècle, certaines personnes (notamment Jigoro Kano, Morihei Ueshiba et Gichin Funakoshi) prirent conscience que, loin d'être devenues inutiles, les techniques guerrières avaient encore un rôle éducatif et de promotion internationale.
C'est ainsi que les Jutsu (Techniques) sont devenus des Do (voies) : le Iaijutsu (L'art du sabre) laissa sa place au Iaido, le Jujutsu (Techniques de souplesse) donna naissance au Judo et à l'Aïkido, le Kyujutsu donna naissance au Kyudo (Tir à l'arc), le Karaté fut introduit dans les années 1920 en provenance d'Okinawa et ne fut reconnu comme Budo que quelques années plus tard.
LES BUJUTSU
Kanji, Bujutsu
Les anciens Bujutsu sont parfois nommés Koryu, "Ecoles anciennes", tandis que les arts martiaux modernes sont qualifiés de Gendai budo. Les Budo et les Bujutsu possèdent une différence, alors que les Bujutsu portent seulement sur les techniques de combat et la meilleure façon de vaincre un ennemi, les Budo intègrent également un travail sur l'esprit et notamment sur la façon dont on devrait vivre et évoluer. Parce que la vie des guerriers en dépendait, les Bujutsu eurent avant tout pour but, l'efficacité en combat pour la survie, que ce soit sur un champ de bataille, dans une embuscade ou lors d'un duel.
Les Bujutsu "Techniques martiales", apparurent en premier. Les Bujutsu intègrent l'ensemble des anciennes Ryu japonaises (Ecoles martiales traditionnelles). La création des certaines écoles remonteraient jusqu'au 6ème siècle. Les plus anciens écrits des écoles remontent au 14ème siècle.
L'efficacité est une question que tout pratiquant quelque peu passionné par les arts martiaux est amené à se poser tôt ou tard. L'efficacité en situation de guerre véritable sur un champ de bataille à l'époque féodale n'était pas un simple questionnement intellectuel, mais une question de survie.
LES BUDO
Kanji, Budo
Le terme Budo désigne les arts martiaux japonais. Littéralement, il signifie "La voie du guerrier". Les Budo sont apparus entre la fin du 19ème siècle et le milieu du 20ème.
Les Budo sont considérés comme une interprétation ou une évolution des anciens Bujutsu, qui étaient plus basés sur un style militaire et sur la stratégie. Les Budo mettent l'accent non pas sur l'efficacité, mais sur le développement personnel, spirituel et sur le maintien en forme.
Les Budo n'ont donc pas pour objectif l'efficacité telle qu'on pouvait la concevoir au Moyen Âge (Puisque le contexte historique a changé) ou telle qu'on pourrait la concevoir, aujourd'hui, dans une société en guerre. La Voie, le "Do" que vous empruntez, intègre la pratique des Bujutsu. A titre d'exemple, on pourrait dire que le Iaido et le Iaijutsu pratiqué comme un art martial, sont une seule et même chose et que la pratique de l'art du Iaijutsu mène à la voie du Iaido.
Chaque Budo est différent. Toutefois, ils sont tous globalement issus de la même culture, et leurs ancêtres les Bujutsu avaient tous en commun la recherche de l'efficacité martiale, les mêmes causes entraînant les mêmes effets, mêmes si les formes varient, on retrouve donc des concepts communs à tous les Budo.
Leur but est l'éducation du corps et de l'esprit à travers des techniques martiales. Le but fondamental n'étant plus le combat de survie de nombreuses techniques disparurent ou furent modifiées. Les Budo modernes n'ont plus d'ennemi réel, seulement un ennemi intérieur, l'ego, qui doit être combattu (Etat de Mushin-Muga : On ne possède ni soi ni son esprit).
Les Budo n'ont pas pour but l'efficacité en situation réelle comme leurs ancêtres les Bujutsu, mais plutôt le perfectionnement de soi-même à travers la pratique de techniques issues des arts de guerre du Japon féodal. C'est le sens et la promesse du terme "Do".
LES BUDO ET LA SPIRITUALITE
Dans leur forme originelle, les Budo sont empreints de Bouddhisme zen, de Taoïsme et de Shintoïsme (Religion animiste traditionnelle) :
A la fois en raison de leurs origines : les écoles, ou Ryu, qui se basaient sur des principes secrets mystiques (Mikkyo), notamment sur des techniques secrètes (Okuden) enseignées uniquement aux étudiants les plus fidèles : importance de l'énergie vitale (Ki), de la respiration (Kokyu), du ventre (Hara) qui est le siège du centre des énergies (Seika tanden).
Mais aussi en raison de la volonté de leurs créateurs d'éduquer les jeunes aux valeurs traditionnelles et de respect.
Le recours à la spiritualité était également un moyen de coder les descriptions des techniques afin que les écrits sous forme de rouleaux, soient incompréhensibles par les non-initiés. Les écrits n'étaient ainsi en apparence que des élans mystiques mais étaient en fait des métaphores : le "Reflet de la lune sur le lac" pouvait désigner la distance entre les combattants, les "Deux sommets" pouvaient désigner les coudes, etc
Enfin, dans l'idéal, le Samouraï devait renoncer à la vie. C'était à la fois une preuve de l'engagement total au service de son maître, mais aussi une garantie de garder son calme et donc son efficacité en combat, n'ayant rien à perdre.
Le concept le plus difficile à saisir pour un européen est sans doute celui de vide (Le vide est un des cinq éléments de la tradition japonaise).
LES BUDO ET LES BUJUTSU
Les Budo sont les Arts martiaux japonais apparus entre le milieu du 19éme siècle et le milieu du 20éme siècle . En japonais , "Bu" signifie la guerre et "Do", la voie. Les Budo les plus connus en Occident sont le Karaté-do, le Judo , l'Aïkido et le Kendo . Ce sont les héritiers des techniques guerrières médiévales, les Bujutsu (le Jujutsu , l'Aikijujutsu , le Kenjutsu ,etc.).
Voici la liste des principaux Budo et Bujutsu
Aïkibudo : Art martial essentiellement basé sur des techniques de défense. Il est très proche de l'Aïkido, et hérite des mêmes enseignements issus des pratiques martiales des Samouraï.
Aïkido : Art martial, fondé par Morihei Ueshiba entre 1925 et 1960. Il a été créé à partir de l'expérience que son fondateur avait de l'enseignement des koryu (Ecoles d'arts martiaux anciennes), essentiellement le Ju-jitsu de l'école Daito ryu, le Kenjutsu (Art du sabre japonais) et l'Aikijutsu. L'Aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne.
Ba-jutsu : Art de la guerre à cheval ou Art équestre, existe depuis des siècles au Japon. Il fut notamment employé lors des batailles entre clans, bandits et autres ennemis. La cavalerie était présente dans le système de l'armée du Japon féodal. Le Bajutsu s'est plus ou moins perdu, avec l'arrivée des armes à feu, la disparition de la caste des Samouraï et la création des véhicules motorisés (Chars, voitures, etc.). On retrouve un mélange de plusieurs disciplines, le Kyujutsu (Tir à l'arc), le Sojutsu et le Naginata-jutsu (Lance et Naginata), l'équitation, le dressage des chevaux, les techniques de combat au sol et à mains nues.
Battodo : Art de la coupe. L'entraînement au Battodo se fait sur des bottes de paille de riz (Omote) ou sur des bambous. Cependant, dans le Japon médiéval, les Samouraï s'entraînaient sur des prisonniers ou des condamnés.
Bo-Jutsu : Art martial qui enseigne le maniement du bâton long (Bo) par opposition au Jo-jutsu qui est, quant à lui, la technique du bâton court. Le Bo-jutsu est étudié séparément ou bien en complément des disciplines à mains nues Karaté ou Aïkido, ou comme partie intégrante d'un système d'armes Kobudo ou Kendo.
Hakko-Ryu : Les techniques du Hakko-ryu, tirent ses origines des Daitoryu Aikijujutsu, Kito-ryu, Takenuchi-ryu et Tenshin-shinyo-ryu.
Henso-jutsu : Art martial impliquant des compétences et des techniques de déguisement, d'usurpation d'identité et d'infiltration.
Hojo-jutsu : Encore appelé Nawajutsu est l'art martial qui consiste à ligoter une personne à l'aide de cordes. La corde au Japon est un symbole fort, synonyme d'anéantissement de l'individu. Souvent, dans les films historiques, on utilise l'expression "Onawa ni naru" (Devenir une corde) : cela veut dire que si vous commettez une mauvaise action, vous finirez attaché avec une corde.
Ho-jutsu : Art du maniement des armes à feu
Iaido : Art martial se focalisant sur l'acte de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement. Plus exactement, le but est d'exécuter une technique, avant l'adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation. Tout comme pour les autres Budo, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et la démarche spirituelle (Influence du Zen), l'efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade. Depuis quelques années, certains Sensei japonais prônent une démarche plus offensive, dirigée vers un Iaido de "Combat", plus proche du Iaijutsu.
Iai-jutsu : Art de dégainer le sabre, plus offensive, que le un Iaido plus proche du combat, est l'une des disciplines martiales japonaises dans l'éducation du guerrier classique (Bushi)
Jodo et Jo-jutsu : La voie du bâton, Art martial utilisant le Jo, un bâton droit de 1 mètre 28 de long et de 2,5 cm de diamètre. Il est issu du Jo-jutsu, inventé par Muso Gonnosuke, il y a 400 ans.
Judo : Voie de la souplesse, fondé par Jigoro Kano en 1882. évolution moderne du Ju-jitsu, forme de lutte mettant l'accent sur les projections, maintien (Immobilisations), clefs (Luxations) et étranglements.
Ju-jitsu : Art martial qui regroupe des techniques de combat qui furent développées durant l'ère féodale du Japon par les Samouraï, pour se défendre lorsque l'on est désarmé. Ces techniques sont parfois classées en trois catégories principales : Atemi waza (Technique de frappe), Nage waza (Technique de projection) et Katame waza (Technique de contrôle) afin de maîtriser un adversaire.
Jutte-jutsu : Art du maniement du Jutte (Couteau non aiguisé ressemblant au Sai du Kobudo). Le Juttejutsu n'est pas un art martial en soi, c'est seulement l'ensemble des techniques liées à l'utilisation du Jutte.
Kakushi Buki-Jutsu : Techniques d'armes secrètes, qui utilisaient principalement des armes courtes (Shikumi Buki), comme des pointes cachées dans des objets usuels tels qu'un éventail, une flûte, une pipe, dans le pli d'un vêtement, etc..Inattendues, elles permettaient de faire diversion, le temps de mettre en uvre une arme plus conventionnelle.
Karate-do : Art martial originaire d’Okinawa. La voie de la main vide et/ou la voie de la main et du vide, compris dans le sens la voie de la vacuité (Au sens Bouddhique/Zen), réalisée par la main (Les techniques) et/ou dans le sens, de la voie des techniques sans armes dans la main.
Kempo jutsu : Arts Martiaux Chinois de l'ile d'Okinawa. Kem ou Ken est le poing. Po est la loi, la règle en japonais. Le caractère "Jutsu" a été rajouté pour rappeler le caractère "Martial" de la discipline.
Kendo : La voie du sabre, est la version moderne du kenjutsu (techniques du sabre), l'escrime au sabre pratiquée autrefois au Japon par les samouraï. Par version moderne, il faut comprendre que le kendo n'est pas seulement un art martial mais également un sport de compétition, aujourd'hui largement pratiqué dans le monde. Le kendo ne se résume toutefois pas à un simple ensemble de techniques et de tactiques du combat au sabre. Il comprend également un volet spirituel. Le kendo permet à ses pratiquants de développer leur force de caractère et leur détermination.
Kenjutsu : Art du sabre des Samouraï. Il appartient aux anciens arts martiaux japonais et entre dans la catégorie des Bujutsu, techniques guerrières du Japon féodal. On considère que le Kenjutsu est seulement enseigné dans les anciennes écoles ou Koryu à l'exclusion des formes modernes, créées après 1868. Il ne peut être appris qu'auprès du Soke (Grand Maître) ou d'enseignants ayant reçu l'autorisation de ce dernier, directement ou indirectement pour les écoles plus répandues. Cette condition de transmission en limite la diffusion mais garantit son authenticité.
Kobudo : Le terme Kobudo vient de Ko, qui signifie ancien, Bu, la guerre et Do, la voie. Le terme moderne recouvre toutes les pratiques d'armes associées aux arts martiaux japonais. Les armes les plus courantes du Kobudo de Honshu sont, le sabre long (Katana), le sabre court (Wakizashi), le sabre en bois ( Bokken), le couteau (Tanto), le bâton long (Bo), le bâton court (Jo), la lance à lame droite (Yari), la lance à lame courbe (Naginata), la grande lance à lame courbe (Nagamaki).
Koppo Jutsu : Méthode de combat ancienne datant du 12éme spécialisée dans le contrôle et la destruction des os et des cartilages. Il existe plusieurs écoles de Koppo jutsu dont les plus connues aujourd'hui sont le Gikan ryu, le Hokki ryu et le Koto ryu. Il convient de noter que la plupart des anciennes écoles japonaises de combat à mains nues comportaient un volant de Koppo jutsu.
Kusarigama-jutsu : Art de la chaîne. Une pratique ancienne qui consistait à marier une longue chaîne de métal plombée à une extrémité avec une faucille (Kusarigama), un court javelot (Nagegama) ou un simple poids (Manrikigusari).
Kyudo ou Kyujutsu : La voie de l'arc est un art martial issu du tir à l'arc guerrier (Kyujutsu).Cette discipline se singularise par un ensemble d’influences propres à la culture japonaise, comme le Zen, le Confucianisme, le Taoïsme et le Shintoïsme. Le Kyujutsu, tir a l'arc guerrier, était utilisé sur les champs de bataille. L'arc était l'arme symbole du Samouraï. Une fois les armes à feu introduite au Japon au 16éme siècle, le Kyujutsu perdit son utilité et évolua pour devenir le Kyudo.
Kyusho Jitsu : Art de neutralisation par des attaques sur les nerfs et centres nerveux. Techniques d'attaques sur les points de pression, point vitaux "Kyusho".
Naginatajutsu : Art du maniement du Naginata, une hallebarde traditionnelle. Dans l'histoire du Japon, le maniement du Naginata fut associé aux femmes. De nos jours, au Japon, le Naginatajutsu est davantage pratiqué par des femmes que des hommes.
Ninjutsu : Art de combat des Ninja, parfois synonyme de Ninpo. Ce terme servait parfois à désigner l'ensemble des tactiques de guerre des Ninja, guerriers-espions du Japon féodal et ayant été surtout actif entre le 12éme et le 16éme siècle. De nos jours, de nombreux styles d'arts martiaux modernes se réclament du Ninjutsu. Bien que l'historicité de leur enseignement et de leur lignée soit controversée, les "Ninjutsu modernes" sont souvent influencés par certaines écoles du Bujinkan, école fondée au début des années 1970.
Sojutsu : Art du maniement du Yari ou lance japonaise. À l'instar de nombreuses armes médiévales, le Sojutsu fait partie des bases de l'enseignement des Koryu, les écoles d'armes japonaises traditionnelles. Cet art martial est pratiqué revêtu de l'ancienne armure des Samouraï.
Shorinji kempo : Synthèse d'Arts Martiaux chinois et japonais, le Shorinji Kempo est né de la volonté d'un homme, So Doshin, qui décida, après 17 ans passés en Chine, de codifier et d'organiser les techniques que lui avaient enseigné de manière disparate des Maîtres chinois.
Shurikenjutsu : Art martial qui utilise des Shuriken, aussi connu sous le nom d'étoiles chinoises, petites armes de lancer. La plupart des techniques sont régies par l'utilisation de la position initiale, la force de jet, la distance de la cible, ainsi que le poids et la physique de l'arme de jet utilisée. Les techniques visent à l'atteinte des cibles en leur milieu.
Suiei jutsu : Art du combat aquatique en armure. Il est décrit comme l'un des 18 arts martiaux. La natation était souvent une partie de la formation des Samouraï. Il était naturel que le guerrier japonais développe, des compétences en natation, parce que les combats au Japon se passaient à souvent à proximité de l’eau (Mers, lacs, rivières). Les Samouraï utilisaient des méthodes pour nager sous l'eau, leurs permettant de se faufiler silencieusement sur l’ennemi. Ils étaient capables de nager tout en portant leur armure, brandissaient leur bannière et leurs armes. Ils devaient être en mesure d'utiliser un arc, tout en étant presque immergé. Il existe encore un petit nombre d’enseignants de Suiei-jutsu qui n'ont pas oublié les origines martiales de cette forme rare d'art et ils tiennent à préserver ce bien culturel important.
Sumo : Lutte traditionnelle japonaise. Les combats de Sumo se caractérisent par le gabarit des lutteurs ainsi que par les nombreux rites traditionnels qui entourent les combats.
Tai-jutsu : Art martial utilisant des méthodes de combat à mains nues, parfois connue sous le nom de Koshi No Mawari et d'où est ressortit le concept de Jujutsu (Technique en souplesse). Anciennement, le Taijutsu tout comme le Jujutsu, étaient souvent associés et/ou issus du Yawara.
Tessenjutsu : Art de l'éventail de guerre, appelé Tessen, que la haute noblesse japonaise développa pour pouvoir se défendre à la cour du Shogun où on ne venait que désarmé.
Yabusame : Art du tir à l’arc à cheval. L'archer tire des flèches sans pointes (Soit sifflantes, soit avec une boule au bout) sur trois cibles de bois. Ce type de tir à l'arc est apparu au début de l'époque de Kamakura. Le Shogun Minamoto no Yoritomo s'inquiétait des lacunes de ses Samouraï au tir à l'arc. Il organisa donc le Yabusame comme une forme d'entraînement.